• La liberté n'est pas une notion vague qui consiste à faire ce que l'on veut sans se préoccuper d'autrui. Nous sommes interdépendants et ne devons pas priver autrui de quelque chose pour prendre la liberté de l'acquérir indûment. Mais, est-on vraiment libre au fond ?

     

     

     

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  • Retrouver le calme par la pleine conscience

    Si nous entendons autant parler de stress aujourd'hui, c'est parce que nous ne savons plus prendre des pauses mentales. C'est pourquoi, la pleine conscience (mindfulness) alimente de plus en plus les blogs et les réseaux sociaux. Nous sommes intimement persuadés que notre cerveau doit s'arrêter de temps à autre pour gagner en efficacité.

    La pensée improductive génère du stress

    Ce que nous appelons pensée improductive est cette accumulation de réflexions incessantes, dont nous n'avons qu'à peine conscience. Ces pensées nous font émettre des jugements sur tout ce que nous voyons (attraction/répulsion).

    Ces pensées nous renvoient à des événements passés, des regrets ou des rancoeurs, des événements qui tournent en boucle dans notre tête et qui n'auraient plus lieu d'être. Nous avons aussi tendance à anticiper les événements futurs et à générer avec nos angoisses sur l'avenir un climat intérieur mental qui nous empêche de vivre sereinement le moment présent.

    Bien que nous le soulignons souvent, il ne s'agit pas de pointer du doigt cette tendance, que finalement, nous avons tous, à des degrés plus ou moins important. Mais, imaginez la quantité d'informations que doit recevoir notre cerveau en permanence si on y ajoute les informations venues de l'extérieur : informations transmises par la famille, informations professionnelles pour mener à bien une tâche, les informations reçues sur notre ordinateur, et comme si cela ne suffisait pas, nous avons aujourd'hui le matériel haute technologie qui nous permet de recevoir toutes les informations en temps réel sur notre smartphone ou notre tablette. Certains gardent même les outils en question branchés pendant leur sommeil.

    Tout ceci fonctionne au final comme un poste de télévision qui resterait branché pendant des jours sans jamais être débranché. Cela génère de la surchauffe et, dans les cas extrêmes, une panne.

    Heureusement, nous avons notre nuit de sommeil pour mettre notre mental au calme, mais ceci ne suffit pas car lorsque le cerveau tourne à plein régime toute la journée, il a aussi du mal à se déconnecter la nuit. Beaucoup de personnes souffrent d'insomnies et il ne faut pas chercher la cause ailleurs.

    En outre, ce qui fatigue le cerveau et génère du stress c'est aussi la portée émotionnelle de nos pensées (conscientes ou inconscientes) et notamment la peur et l'anxiété face à l'avenir. Ceci pourra être amélioré par la pratique régulière de la pleine conscience.

    Revenir souvent à l'ici et maintenant

    Dans une journée, nous pouvons avoir un travail qui nécessite assez de concentration pour ne pas voir notre mental papillonner vers des sujets d'inquiétude ou de réflexion qui vont générer du stress par l'aspect émotionnel qui s'en dégage. Mais, il y a aussi des métiers qui deviennent, à force de pratique, tellement répétitifs que l'on peut les pratiquer tout à fait correctement en pensant à autre chose.

    Si vous êtes dans cette situation, pensez, plusieurs fois par jour à vérifier où se situe votre mental. Si vous vous rendez compte que vous ressassez des problèmes continuellement, ramenez immédiatement votre esprit sur le moment présent. Si cela vous semble difficile à mettre en pratique parce que votre travail ne nécessite pas de concentration particulière, voire même que vous estimez que votre travail est d'un tel ennui qu'il vous faut penser à autre chose, dirigez alors votre attention sur votre respiration.

    La pleine conscience est un moyen de mettre tous ses sens en éveil. Sentez l'air qui entre dans vos poumons et ressentez ce souffle jusque dans votre ventre. Ecoutez le bruit de l'air qui entre et sors par vos fosses nasales. Vous pourrez aussi vous exercez à ressentir l'énergie qui circule dans tout votre corps.

    Prenez de courtes pauses plusieurs fois par jour, afin de pratiquer de petits exercices de respiration. Ces exercices vous ramèneront au moment présent.

    Apprenez à faire de l'espace et du calme dans votre esprit. Ceci n'est certes pas une perte de temps, car vous ressortirez de ces courtes séances revigoré et le travail que vous fournirez ensuite sera d'autant plus efficace que vous aurez atteint une clarté d'esprit telle que vous pouvez la ressentir après un bon sommeil réparateur.

     

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    Comme chaque fois que l'on met le doigt sur un problème, de nombreux ouvrages tendent à débattre dessus, notre tendance à trop penser devient un sujet tellement actuel que l'on voit fleurir des livres sur l'Overthinking. Oui, car il s'agit bien de notre tendance compulsive à trop réfléchir qui a donné naissance à cette terminologie anglosaxone. Preuve que nous sommes face à un problème généralisé et pas seulement un phénomène purement franchouillard ! En effet, depuis que nous traitons dans nos diverses rubriques la question de la pensée compulsive, nous avons bien compris, que ce phénomène, contrairement à la pensée constructive et utile, est un processus qui pompe beaucoup d'énergie et est loin d'être productif. C'est pourquoi des techniques comme le mindfulness (présence consciente) ou la méditation sont d'une si grande importance. 

    Overthinking, vous avez dit "overthinking" ?

    Voici deux ouvrages que vous pourrez lire avec profit si le phénomène de la pensée compulsive vous semble, à priori, un concept ou quelque chose de trop abstrait. Vous réaliserez peut-être, que, comme la plupart des gens, vous en êtes également atteint.

    "On est foutus, on pense trop ! Comment se libérer de Pensouillard le hamster" du Dr Serge Marquis (Editions de La Martinière)

    "Je pense trop : comment canaliser ce mental envahissant" de Christel Petitcollin (Editions Guy Tredaniel)

    Susan Nolen Hoeksema a également publié un livre intitulé : "Women who think too much : how to break free of overthinking".

    (Ces femmes qui pensent trop : comment se libérer de la pensée compulsive)

    Nous pourrions citer bien d'autres ouvrages car ce phénomène fait couler beaucoup d'encre.

    Alors que nous sommes dotés d'une intelligence et que nous sommes des êtres pensants, nous devrions nous retenir, nous museler, arrêter de penser ? s'écriront certains. Bien sûr que non ! Nous ne parlons pas ici de la pensée créatrice qui génère une action immédiate ou de la pensée employée pour réaliser notre travail quotidien, mais de toutes les pensées parasites qui circulent continuellement dans notre tête et, comme dit, Eckart Tollé (cf. Le pouvoir du moment présent) nous siphonnent littéralement la tête.

    Ces pensées sont souvent des ruminations, des griefs, des répétitions de schémas mentaux, des rêves de futurs incertains : tout ce qui nous projette loin de nous-mêmes et loin du moment présent.

    L'Overthinking, pour reprendre le mot au goût du jour, est un processus qui a tendance à produire du stress, de l'anxiété, des insomnies et d'autres troubles psychosomatiques, d'autant plus si nos pensées compulsives ont tendance à se teindre de mélancolie ou de scénarios catastrophes que nous anticipons avant qu'ils ne se soient même produits.

    La solution ? méditations et pleine conscience

    Schématiquement, nous pourrions dire que trop penser tue la pensée. De fait, un cerveau en ébullition, finit par être contre-productif au moment où l'on en a vraiment besoin. La surchauffe entraine du stress, de l'angoisse, risque de nous faire faire des étourderies ou des oublis.

    En libérant notre esprit des pensées parasites, nous créons de l'espace pour recevoir aussi des inspirations et être plus productifs au moment venu. Un esprit libéré de ses soucis et ruminations est frais et dispos et devient plus productif lorsqu'il doit se remettre au travail. Un peu comme nous-mêmes qui avons besoin de prendre quelques congés de temps en temps pour repartir sur de meilleures bases. 

    Méditer ou pratiquer la pleine conscience le plus souvent possible, va nous permettre, progressivement de créer de l'espace et du calme dans notre mental. La pleine conscience permet de revenir à Soi, à se recentrer, à revenir ici et maintenant.

     

     

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  • La méditation en pleine conscience ainsi que la pleine conscience dans l'action ont pour objectif de nous ramener dans l'ici et maintenant. Ceci est très important, car, la plupart du temps, nous sommes perdus dans le passé ou le futur.

    Passé et futur : deux illusions ?

    Pour reprendre un terme de la philosophie bouddhiste, le passé et le futur pourraient être comparés à des illusions. Notre mental s'attarde dans le passé pour regretter et s'enfuie dans le futur pour espérer. Cela peut sembler schématique à première vue et nous avons aussi le droit de nous arrêter sur de bons souvenirs de notre passé qui nous rendent heureux ou pour prévoir des réjouissances futures comme par exemple, la visite d'un proche parent. Tout ceci n'engendre pas de stress. En revanche, lorsque nous vivons dans le passé pour regretter ou avoir de la rancune envers une situation ou une personne ou que nous projetons notre bonheur sur un hypothétique futur ou bien avons des angoisses sur ce qui pourrait arriver plus tard (et qui n'arrivera peut-être d'ailleurs pas), nous pouvons créer des conditions de stress dans le moment présent.

    Si l'on se dit que le passé n'est plus et que le futur n'est pas encore, il nous reste le moment présent. Le maintenant est ce qui reste et c'est maintenant que se joue notre vie, pas hier, pas demain, mais aujourd'hui.

    S'ancrer dans l'instant présent et vivre pleinement

    La méditation et la présence consciente aident à ramener le mental sur le moment présent. Nous sommes tellement là, que nous ne sommes plus tentés de penser à autre chose et de créer de la souffrance par notre mental débridé.

    Les projections du mental peuvent engendrer plus de stress que les événements extérieurs du moment.

    Imaginez un instant que l'on vous annonce que votre temps est compté et que vous n'avez plus que quelques heures à vivre. Perdriez-vous encore du temps à penser au futur ou à regretter le passé ? Non, vous feriez pleinement ce que vous avez à faire pour savourer chaque instant, chaque moment. Même le fait de déguster un repas deviendrait une méditation de pleine conscience car vous voudriez en savourer toutes les saveurs et en respirer tous les parfums.

    Eckart Tolle, dans son ouvrage "Le pouvoir du moment présent", explique qu'en cas de danger immédiat, le mental fige. Il arrête d'émettre des pensées parasite et tout le corps se trouve concentré dans l'instant présent.

    Cette sensation peut être appréciée aussi dans la pratique d'un art. Lorsque l'on peint ou que l'on sculpte, lorsque l'on souhaite s'appliquer et éviter que toute distraction ne provoque une faute sur notre création, nous sommes complètement présents.

    Beaucoup de personnes recherchent aussi cette sensation dans la pratique d'un sport extrême : gravir une montagne, participer à une course automobile, sauter à l'élastique... nécessite une concentration sur le moment présent de tous les instants, car une faute d'attention pourrait alors être fatale.

    Ici et maintenant

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    On ne présente plus Jon Kabat-Zinn et son programme de réduction du stress par la pleine conscience qu'il a développé dans sa clinique de réduction du stress (MBSR). Voici un texte directement extrait de son ouvrage "Où tu vas, tu es", un livre qui renferme de nombreux exercices pratiques pour mettre en oeuvre, au quotidien, le principe de la pleine conscience (mindfulness).

    "Nous sommes tous les élèves du même maître : la réalité avec laquelle les institutions religieuses ont travaillé, à l'origine. La réalité intuitive nous dit... Maîtrise les vingt-quatre heures. Fais-le bien, sans te plaindre. Il est aussi difficile de rassembler les enfants jusqu'à l'arrêt du car qui les conduit à l'école que de chanter des sutras au temple bouddhiste dans le froid du petit matin. Les deux actions se valent. Elles sont également ennuyeuses et possèdent toutes les deux la vertu de la répétition. Répétition et rituel, ainsi que leurs résultats satisfaisants assument des formes variées. Changer le filtre à air, moucher le nez des gosses, aller aux réunions de parents d'élèves, ranger la maison, laver la vaisselle, contrôler la jauge à huile - ne vous leurrez pas en croyant que toutes ces corvées vous éloignent d'activités plus sérieuses. Ces tâches ingrates ne sont pas des empêchements à notre "pratique" qui doit nous mener à la "voie". Cette accumulation de corvées est notre voie."

    Gary Snyder (La Pratique de la nature)

     

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