• Pour quelqu'un qui n'a jamais médité, s'asseoir et faire le vide dans sa tête ou regarder passer les idées, les jugements, sans s'y attarder, peut paraitre simple, voire simpliste. Mais, tout méditant sait qu'il n'est pas facile de faire taire notre mental.

    Préparez votre lieu de méditation

    Ici, tout va dépendre des goûts de chacun. Certains voudront mettre une musique douce en fond sonore, ajouter quelques images inspirantes sur une table ou des sculpture représentant le Bouddha.

    Faire brûler un bâtonnet d'encens peut également aider à se mettre en conditions.

    Si tout cela peut vous aider, faites-le.

    Par la suite, vous devriez apprendre à vous détacher de ces "arrangements" qui sont surtout esthétiques et risquent de vous déconcentrer. Le but de la méditation étant de se recentrer donc de sortir de l'aspect matériel et extérieur, de l'impermanence des choses pour revenir à son centre immuable.

    Si les moines font souvent brûler de l'encens, ce n'est pas parce que l'encens a une odeur agréable et les aide à méditer. C'est surtout pour se rappeler de l'impermanence des choses.

    L'encens peut aussi servir à délimiter un temps de méditation. Vous l'allumez en début de méditation et vous savez que lorsqu'il s'est consumé vous souhaitez vous arrêter. Ceci évitera de se distraire en regardant sa montre.

    Il est bien de délimiter un lieu pour les débutant mais plus vous progresserez en méditation, plus il vous sera possible de méditer n'importe où et en toutes circonstances.

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  • Méditer est une discipline car il est nécessaire de persévérer dans le temps. Inutile de vouloir, dès les premiers pas, atteindre une durée de méditation de 20 minutes et encore moins, une heure. L'important est d'arriver à faire le vide dans sa tête et laisser passer tout ce qui monte à l'esprit comme on regarde passer des nuages.

    Progresser à petits pas

    Comme dans la méthode Kaizen, méditer demande de la patience et de la persévérance. Il est plus important de méditer 10 minutes par jour, chaque jour, que de vouloir méditer 30 minutes ou une heure, une fois par semaine.

    Il n'est pas utile de rechercher un état de transe ou tout autre état exceptionnel car la méditation est là, pour apporter de la simplicité. Vous pensez qu'elle est simple et qu'il suffit de rester assis et de faire le vide dans sa tête, mais justement, essayez de vous asseoir tranquillement et de ne pas voir justement arriver un flot de pensées de toutes origines ! Même en 3 minutes de méditation, les tentations de distraction sont nombreuses.

    Soignez l'environnement de méditation

    Il n'est pas nécessaire de s'asseoir dans la position du Lotus pour méditer. Les Orientaux ont l'habitude de prendre cette posture car elle permet de garder la colonne vertébrale droite et d'aligner les chakras. La cage thoracique est dégagée et la respiration se fait plus ample.

    Mais, nous autres, Occidentaux, pouvons, par manque de pratique, ne pas disposer de suffisamment de souplesse pour méditer dans cette position. Vous pouvez, si c'est votre cas, vous asseoir tout simplement sur une chaise, en veillant à maintenir votre dos le plus droit possible.

    Nous verrons prochainement comment préparer un endroit pour sa méditation et la meilleure façon de méditer au quotidien. Pour l'heure, commencez à vous exercer !

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  • Nous avons tous, d’une manière ou d’une autre, été conditionnés pour faire plusieurs choses en même temps. Non seulement faire, mais penser à plusieurs choses, tout en en faisant une autre. Soit l’éducation nous a inculqué l’importance de ne pas perdre son temps, soit notre gestion du temps nous dicte que pour être proactif, il est nécessaire de se transformer en homme ou en femme orchestre. Certes, cela peut nous servir dans le milieu professionnel, mais lorsque cette méthode est mal utilisée, cela ne fait que produire du stress et un manque d’efficacité. Lorsque nous sommes « ailleurs » et qu’un travail demande toute notre attention, nous ne pouvons plus être efficaces. Quelques stratégies pour remédier à la distraction.

    La pleine conscience en quelques mots

    Pleine conscience, attention juste, présence attentive, présence consciente, ou, en anglais « Mindfulness » :  tout ceci évoque  un processus où  l’exécutant ne fait qu’un avec sa tâche. Etant totalement  présent, il agit avec concentration sur l’objet de l’action sans laisser son esprit vagabonder.  Pour reprendre une citation de Jon Kabat-Zinn décrivant la pleine conscience c’est « porter son attention sur le moment présent, instant après instant, de façon intentionnelle, et sans jugement de valeur. »

    Dans la plupart des cas, l’esprit à tendance à papillonner. Il pense aux dix mille choses qu’il doit faire, il émet des commentaires, des jugements de valeur, il anticipe ou il rumine un événement passé. Tout ceci est le processus le plus courant qu’expérimentent la plupart des adultes. Si les enfants ont plus de spontanéité, les adolescents commencent eux-aussi à être touchés par cette tendance à la distraction. Lorsque l’enfant joue, il est complètement absorbé dans ce qu’il fait.

    Récemment, des études ont été menées sur les préadolescents et les adolescents et le constat est le suivant : du fait d’une accoutumance à tous les jeux électroniques, à internet, aux tablettes et téléphones multifonction, ils sont eux aussi confrontés à la distraction qui découle de l’hyperactivité. On commence déjà à tirer la sonnette d’alarme dans certaines écoles.

    Pour revenir à nos performances professionnelles, nous pouvons observer que lorsque notre esprit papillonne tandis que nous travaillons, les résultats vont nous faire savoir que notre action n’était pas exécutée en pleine conscience : tensions, stress, fatigue, irritabilité, humeur maussade, troubles du sommeil… A cela, viennent s’ajouter les erreurs dans notre travail, les oublis fréquents, le manque de concentration, la perte de mémoire et, à la clé, un travail à refaire…

                                                                                                                                                                  

    Quels bénéfices peut-on tirer de la pleine conscience ?

    Lorsque notre esprit est centré sur l’action en cours, nous en retirons de nombreux bénéfices : une meilleure qualité de sommeil, un esprit plus serein, une concentration accrue, des facilités pour appréhender les difficultés de notre travail et pour résoudre les problèmes, plus de vigilance et une meilleure mémoire.

    De ce fait, la technique MBSR (Mindfulness Based Stress Reduction) ou technique de réduction du stress par la présence consciente est de plus en plus utilisée en entreprise car l’on constate que ses effets sont positifs.

    Cependant, comme la méditation assise, la pleine conscience ou méditation dans l’action, n’est pas qu’un ensemble de théories et il ne suffit pas d’avoir une connaissance livresque du sujet si l’on ne pratique pas. Pourquoi ne pas commencer par quelques petits exercices de pleine conscience à divers moments de la journée, au travail ?

    Exemple : passer un appel téléphonique :

    1-Respirez à fond plusieurs fois, faites le vide dans votre esprit, ne pensez qu’à  votre but présent ;

    2-Dirigez votre attention vers votre interlocuteur. Si vous le connaissez, visualisez mentalement son visage,

    3- Composez le numéro de téléphone en sentant les touches de votre clavier téléphonique sous vos doigts, soyez totalement présent ;

    4- Pensez à respirer tranquillement mais ne forcez pas le mouvement respiratoire ;

    5- Durant la conversation, lorsque votre interlocuteur parle, écoutez-le attentivement et soyez complètement concentré. Si le message est intéressant, la tâche sera aisée. Mais si votre interlocuteur n’arrive pas à capter votre intérêt, vous risquez d’être tenté de vous évader et de penser à tout autre chose (les courses à faire, la lettre à écrire, le patron à rencontrer).  Restez toujours centré sur le contenu du message et la voix de votre interlocuteur.

    6- Ecoutez tout ce que votre interlocuteur vous dit : le fond, la forme... Est-elle mélodieuse, affirmée, un peu énervée, courtoise, etc. ?

    7- A moins que votre appel soit très technique ou que vous préfériez noter des détails, si vous avez une conversation générale, ne prenez pas de note afin de ne pas être distrait. Vous noterez si vous le souhaitez tout ce qu’il faut, lorsque vous aurez raccroché, tant que tout est frais dans votre esprit. Et vous aurez certainement retenu tout ce qui est nécessaire, car lorsque l’on procède ainsi, la mémoire fonctionne beaucoup mieux !

    Que ce soit, lors d’une communication téléphonique, ou d’une communication en face à face durant un entretien professionnel, le processus de pleine conscience peut être appliqué avec profit de la même façon.

    Cet  exemple, en apparence simple, n’est pas toujours facile à pratiquer, surtout au début de votre expérience. Il peut ensuite être adapté à toutes les situations professionnelles : saisir un texte sur ordinateur, faire des photocopies, réparer une voiture, vendre des produits, etc. Nombreuses sont les études scientifiques qui ont permis de montrer l’efficacité de la pleine conscience dans divers domaines. Soulignons qu’il existe des professions où la pleine conscience est obligatoire car la moindre inattention provoquerait une catastrophe (exemple : pilote d’élite, chirurgien…). Entrainez-vous chaque jour, à exercer une tâche de votre journée en pleine conscience, puis notez sur un carnet vos impressions. Cet exercice, aussi efficace qu’une méditation assise vous procurera d’immenses bienfaits : sérénité, calme et efficacité.

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  • La pleine conscience est une méditation

    Voici une bonne nouvelle pour tous ceux qui n'ont pas une minute à eux pour se poser dans un endroit calme et s'asseoir pour méditer !

    Vous pouvez méditer pendant vos activités

    Et voici ce qui se passe ordinairement au cours d'une journée.

    Vous attendez le bus pour vous rendre au travail et votre esprit est accaparé par de multiples pensées et commentaires sans finalité. Vous n'êtes pas là.

    Vous préparez un repas pour votre famille, le soir et vous pensez à une dispute que vous avez eue avec un collègue de travail. Vous n'êtes pas là.

    Vous tapez un courrier urgent sur votre ordinateur et vous pensez à la prochaine réunion et à la façon dont vous allez vous habiller. Vous n'êtes pas là.

    Tout ceci est le quotidien de pratiquement tout le monde. Sans nous en rendre compte, ces pensées parasites génèrent fatigue et stress. Nous parlons de ces pensées parasites qui ne servent à rien, si ce n'est à apporter de la négativité et de l'anxiété. Bien sûr, nous pouvons utiliser notre mental pour réfléchir à un projet ou pour organiser notre agenda : il n'y a rien de mal à cela. Cependant, il est question ici, des pensées qui ne sont pas utiles pour nous dans l'instant présent.

    Outre le fait, que nous risquons de manquer notre bus, par notre distraction, de manquer un plat savoureux par notre état mental négatif, ou de faire des fautes d'orthographe sur notre courrier à cause de notre distraction, nous avons laissé ces pensées parasites nous mettre de mauvaise humeur.

    Changez maintenant d'attitude et faites-en une méditation

    Les Bouddhistes préconiseraient ceci : lorsque vous balayez, ne faites qu'un avec le balai. Soyez totalement présent et disponible pour l'action que vous êtes en train de faire maintenant.

    Rappelez-vous que lorsque vous étiez enfant, ceci était votre attitude dominante. Si vous l'avez oublié, regardez jouer un enfant et voyez comme il est tout entier à ce qu'il fait.

    Lorsque vous prendrez cette habitude quotidiennement, pour chaque action entreprise, cela sera pour vous aussi bénéfique qu'une séance de méditation.

    Vous n'accumulez plus de négativité à cause des pensées qui fourmillent dans votre tête et qui ne sont qu'étiquetage, lamentations, regrets, angoisses sur le futur, lequel est toujours, rappelez-vous, hypothétique !

    Certains n'arriveront peut-être pas dès le début à être totalement présent toute une journée. L'esprit est comme un cheval fou, dès que vous baissez la garde et que vous n'êtes plus vigilent, les pensées parasites, reviennent au grand galop ! Mais si vous arrivez à être là, disponible pour une action de dix minutes pleines, c'est déjà une réussite ! Demain, vous pourrez certainement rester présent pendant vingt minutes dans votre journée, et ainsi de suite...

     

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